Blanchiment de constructions illégales de Toë no à l’Île Grande
L’ensemble de île de Toë no est défini comme espace remarquable. il est classé par décision ministérielle depuis 1994.
Cette île fait l’objet d’un arrêté de préemption. L’hectare, après estimation des services de l’État, a été payé par la collectivité en 2018 : 3500 €.
Une construction légalisée sur ce site voire dans la bande de 100 mètres du rivage, fait évoluer la valeur du bien d’un facteur 1000 et stérilise la capacité de la préemption applicable du conservatoire du littoral et du département pour cette zone sensible.
Peut-on se prétendre défenseur de l’environnement, se prétendre écologiste et bafouer la loi littoral ?
Certes chacun est d’accord pour défendre la loi littoral votée en 1986 à l’unanimité, sauf si cette protection va à l’encontre de certains intérêts privés ou opportunistes.
Pour l’association Avenir du littoral il y a des voies à suivre pour défendre l’environnement alors que pour certains élus il y a des voix à prendre.
Elle a lancé quatre procédures (pour l’instant) à l’encontre d’autorisation d’urbanisme délivrées par la mairie de Trébeurden pour régulariser des constructions illégales sur le site classé de Toë no, voire dans la bande de 100 mètres hors de zones urbanisées.