Penvern : Avenir Du Littoral se désiste ?
Dans un communiqué (article précédent) AVENIR DU LITTORAL établit des faits qui permettent de s’interroger sur les intérêts en cause, les motivations du choix de Michel LISSILLOUR, sachant qu’il s’agit d’un des éléments parmi d’autres sur lequel le tribunal aura à statuer
En effet, le Conseil d’État a annulé une délibération au motif qu’elle «  n’avait pas été prise dans un but d’intérêt général, mais dans le seul but de satisfaire un intérêt particulier et était ainsi entachée de détournement de pouvoir.  ».
Certes, il s’agit de répondre à une demande de Monsieur JULIENNE, mais où est donc l’intérêt général ?
Michel LISSILLOUR a accordé à monsieur JULIENNE, une parcelle communale sans en référer au conseil municipal en signant un bornage amiable en parfaite contradiction avec les documents du cadastre et d’urbanisme.
En outre, le détournement du chemin actuel obligerait le remblaiement d’une zone humide qui serait inondée par 60 cm d’eau à certaines périodes de l’année.
Mais encore, Ce projet a-t-il l’assentiment de la population ?
Le projet JULIENNE était soutenu par 9 personnes lors de l’enquête publique, 107 ont émis une position différente alors que 120 personnes se sont mobilisées dans ce chemin en décembre 2013 pour en assurer la défense et montrer leur attachement au patrimoine naturel et ancestral.
Monsieur JULIENNE évoque une absence de dialogue. Force est de noter que cette affaire dont il est le seul demandeur a fait l’objet de 4 délibérations du conseil municipal depuis 6 ans et d’une enquête publique.
Depuis des siècles, tout comme aujourd’hui, le tracé de ce chemin satisfait l’ensemble de la population, alors pourquoi le contribuable devrait-il payer pour un projet qui le dessert : frais de notaire, frais de l’enquête publique,communauté agglomération (1 116 €), frais de réalisation d’une voie carrossable de substitution ?
Sans soutenir la moindre preuve des ses affirmations, Monsieur JULIENNE prétend que les propos d’AVENIR DU LITTORAL, qui se contente de citer les déclarations publiques d’Alain FAIVRE et les écrits des services de l’état sans aucun commentaire, sont «  outranciers, parfois inexacts, parfois mensongers, souvent diffamants.
Je reconnais à tout un chacun le droit d’avoir des positions différentes des miennes mais, il convient d’être clair et de pouvoir s’en expliquer .
Je ne tolère pas que cette personnes, par presse interposée, puisse se permettre de faire pression et de menacer à titre individuel des membres du conseil d’administration d’AVENIR DU LITTORAL pour leur seule qualité d’adhérent à l’association.
Intox, esbroufe, l’importance accordée à ce particulier, mérite réflexion tant elle reprend les fondamentaux du lobbying allant de la menace permanente à la polémiques dans les médias pour détourner l’attention sur les valeurs qui nous sont communes : l’intérêt général.
Monsieur JULIENNE, évoque un simulacre de démocratie, une action politique et une chasse à l’homme à son égard. Il menace le maire actuel d’une action devant une juridiction correctionnelle.
Pour autant, AVENIR DU LITTORAL qui n’est pas partie prenante auprès des candidats aux élections municipales constate que le détournement de ce chemin ancestral a largement été débattu durant la campagne 2014 sur la base des positions des candidats dans un cadre parfaitement démocratique.
Je fais crédit à monsieur JULIENNE, qui invoque la démocratie, de respecter la volonté populaire et de notifier son renoncement valant acceptation de l’abrogation des procédures d’échanges et de détournement du chemin de PENVERN à monsieur Alain FAIVRE le maire de Trébeurden.
Dans ces conditions, AVENIR DU LITTORAL se désistera de son instance auprès du Tribunal administratif.
Trébeurden y gagnera financièrement et en sérénité, dans le cas contraire monsieur JULIENNE portera la responsabilité de ce qu’il adviendra.